Papi le poète
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né le 2 janvier 1913 est fier de vous présenter une partie de ses poèmes. Poète autodidacte et fier de l'être, le certificat d'étude est son seul diplôme et pourtant .... Inspiré par sa femme née le 3 Août 1914 (dite Zé) et par sa nombreuse famille ( 2 enfants, 4 petits enfants, 9 arrières petits enfants pour le moment...). Ses animaux favoris sont la chouette et le hibou, cliquez sur le hibou à droite du titre du poème pour le lire. Ivan PS : te voila devenu grâce à Internet !!! |
Préface |
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Liens vers des sites de
poésie : de Marie-Christine LABOUREL |
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Poète méconnu, mes vers n'auront qu'un sens, un but
Qu'ils contiennent l'espérance pour tout le genre humain
Aussi, rien ne sera pour personne, sans lendemain
Car ces mots, ces paroles, ce petit parchemin
Seront compris par nous et poursuivront leur chemin
Pour que toujours, en tous lieux "Compréhension planétaire"
Se traduise dans l'avenir, comme un présent interstellaire
Si j'étais "pur sang" " étalon" "cheval"
Parmi les champs, prairie et vals
En galop, parcourant le verte campagne
Je chercherai, jument, pour belle compagne
Mon hennissement traverserait montagne et plaine
Mes sabots frapperaient le sol à perdre haleine
Tel un centaure, à travers le temps
Mon encolure, mon garrot, filant au vent.
Si j'étais "Oiseau", je serai "Chouette"
A tire d'ailes, parfois en goguette
J'irais des forêts à la ville
Toujours chanceux, tapant dans le mille
Avec mon complice le charmant "Hibou"
Ne causant plus frayeur, ni remous
N'inspirant plus maintenant avec son aigrette
"répulsion", car coquet, le soir, il s'apprête.
Si j'étais "Taureau" né dans les champs
Poitrail superbe, museau en avant
Avec mes cornes imposantes en bataille
Ayant des banderilles pour triste mitraille
Dans l'arène cruelle, entourée de barrières
J'affronterai le Torero, à l'habit de lumière
Muleta en mains, au couleur de sang
Evitant son estocade, en freinant son élan.
Si j'étais "Crocodile", parmi les marécages
Je glisserai, lentement, avec précaution et rage
Sournoisement, mes petits yeux globuleux aidant
Je bondirai sur ma proie à pleines dents
Mon apparition furtive, favorisant la peur
Les indigènes s'approchant de moi, avec fureur
J'avalerai ma prise avec plaisir et délice
Buvant le sang avec joie, sans caprice.
Pour moi, n'étant qu'un "Homo Sapien"
N'ayant qu'un cerveau pour modeste bien
Je tacherai d'être simple et bon
Je m'inspirerai de Claude Saint Simon
Les ans fuyants, la vie étant brève
Mon seul désir, établir une trêve
Pour le passage sur cette terre
Entre les égoïstes, les sots, et les gens sincères.
Il était une fois…cela commence comme un conte
Cette révolte là, mon esprit vagabond vous la raconte
Après des siècles de totale ignorance de leur puissance
Vis à vis de l'homidien, être rempli de nuisance
Le monde des animaux, reconnu par Dieu le père
Fut nanti de la parole "Art" non éphémère
L'ayant réuni en grand concile mondial en forêt profonde
Calme, grave, sans pensée de velléité, ni de fronde
Le seul roi incontesté de l'assemblée "Seigneur Lion"
D'une voix tonitruante, déclara "Je ne suis point trublion
Mais que justice soit faite, et sans aucune préséance
Agissons de concert, avec entente j'attends vos doléances
Chose dite, chose faite, sans ambages et sans haine
Chaque race, tour à tour, s'exprima librement sans peine
Le singe sait faire la grimace dit le macaque
Des expériences de laboratoire, j'en ai ma claque
Moi, dit la petite souris blanche, avec ma grande douceur
Petit singe, ami, je t'approuve sans trop de rancœur
Moi, dit ce fameux jongleur naturel " Monsieur phoque"
Plus d'acrobatie, plus de jeux clownesques, quelle triste époque
Moi dit la panthère avec son allié le léopard
Plus de pelisses, de manteaux, fini le sombre placard
Moi, dit ce serviteur fidèle, le bon chien loup
Plus de maîtres arrogants, plus de laisse au cou
Moi, c'est assez dit la timide baleine, tout haut
Avec mon dos fin, plus de cache à l'eau
Moi, dit ce baromètre du temps, la charmante grenouille
Plus de bocal trop restreint, plus d'eau qui gargouille
Que mes cuisses dodues ne servent de mets fins
Déclare la poule, que les tristes gourmets crèvent la faim
Moi, dit le bovidé, plus de coup en vache
Que disparaissent à jamais, "le boucher" en sorte d'apache
Nous tous unanimes et sereins, bovins, ovins, caprins, antilopes
Fini les rôtis, les gigots, et autres sinistres escalopes
Bien, dit la truite frétillante, c'est moi qui commande
Plus de couleur bleue, plus de consoeur aux amandes
Fini le ululement, annonça le hibou, avec son aigrette
Plus de crucifixion, de croyance erronée, tout sera chouette
Vive l'émancipation féminine, clama bien fort la grande hulotte
Pauvre chat-huant, c'est moi qui porte la culotte
"Sommes parfaitement heureuses" annonce la roussette, la chauve-souris
Nos logements très cavernes seront calmes, silencieux, à jamais envahis
Nous, liés par le malheur, lynx, renards, gunacao, civettes
Interdisons toutes fourrures, toutes garnitures aux "dames coquettes"
Petit minet, gros matou, simple chat de gouttière
"Matrones" nous serons maître des lieux à part entière
Nous, ours bruns, éléphants gris, plus de cirque, de foire
Que les saltimbanques repus se donnent eux-mêmes à boire
Nous, les dames de la forêt, cerfs, chevreuils, sangliers
Plus de chasse à coure à travers les sentiers
Le "seigneur lion" fier ambassadeur de la gent animale
Rencontra, en égal, le genre humain en régie finale
Pour une paix disparue, enfin retrouvée, souhaitée de toujours
La nature en joie mis en beauté ses atours
Le poète, tout en joie, termina cette belle ronde
Par un hymne à la gloire de ce monde
H.M.
Mars 1985
Assis sur un fauteuil de quatre sous
L'esprit s'égare, voit la vie par dessous
Avec ses peines, ses idées sans foi
Ses rancunes, ses égoïsmes, ses bonheurs parfois.
A l'horizon se profile la colline des Nantis
Riches demeures des Nababs, aux fines parties
Pourtant, dans ce monde, rien n'est rose.
Que se passera-t-il, dans le temps qu'ils disposent.
Iront-ils vers le mieux pour une vie éternelle,
En délaissant "mensonges" "racisme" et luxures charnelles.
Tout passage sur terre, cruel ou heureux,
Mérite : "attention"; "droiture"; un ordre moral sérieux.
Les hauts placés : par le pouvoir politique,
La richesse, non par l'esprit, tout cela est maléfique.
Sauront-ils écouter les voix de leur cœur
Pour les rendre, bons, tolérants, sans rancœur
Une porte qui claque, puis plus rien
Le rêve passe, réalité brûlante du quotidien
Troubadour naturel, je prends aussitôt mon luth
Poète méconnu, mes vers n'auront qu'un but
Créer l'espérance pour le genre humain
Rien ne sera, alors pour personne sans lendemain
Car ces mots, ces paroles, ce parchemin
Seront bien compris et poursuivront leur chemin
Ainsi nos idées issues de nos racines
S'enchevêtreront, s'enlaceront, sans exclusion d'origine
Pour faire surgir de terre et donner naissance
A un arbre de paix, plein de puissance
Au tronc social, solide, rude et haut
Qui aura à son faite un splendide drapeau
Claquant au grand vent de la solidarité
Pour des homo-sapiens de bonne volonté
1930 : année folle de nos primes jeunesses
La femme n'exhibait pas toutes ses fesses
Le mâle et son pantalon portaient bretelles
Nos divines épouses arboraient leurs noires jarretelles
Un bout de chair blanche pudiquement aperçue
Nos sens étaient bouleversés, l'excitaient bien reçue
Nos compagnes, très sagement, faisaient la vaisselle
Le mannequin de mode montrait son aisselle
Le gourmet, sans complexe, prenait, savourait l'aïoli
Le goût du public n'était ramolli
L'automobile apportait, à tous, ses premiers émois
La crise mondiale durait depuis des mois
C'était l'époque du costume "bois de rose"
De la glace vive, de l'amitié qu'on arrose
L'homme à petite moustache pointait à l'horizon
Signe avant coureur de tragiques pogroms
Bonheur, malheur, joie, souci, tout se mélange
Je ne suis qu'un homme, pas un archange
Cette ronde endiablée de nombreux jours
Dure, puis passe, à chacun son tour
Arrivons au présent, en ce jour mémorable
Avec mes amis, autour de cette table.
1996 : année bien remplie par mon troisième âge
La femme moderne serait-elle sage
Tout est découvert, les seins vous apparaissent
Le reste suit, ni remords, ni rien, nous blessent
Vive le collant et le maillot échancré
Gloire à toi "blues jeans" bien ancré
La femme est émancipée, vive noël et la cueillette du houx
De nos chères épouses, évitons le courroux
La crise est toujours là, l'histoire recommence
La haine, cette harpie, de nouveau ensemence
Fusées, airbus, cassettes, télé, vidéo, magnétoscopes
Que d'histoires nouvelles pour un futur "procope"
Byzance où es-tu, chère théodora
Caligula est loin, l'avenir seul nous aura
Je l'espère pour vous, hôtes forts aimables
Ainsi se termine mes propos qui se veulent affables.
Un matin, un jour, tu verras
Ami occitan, on se rencontrera
La main dans la main
Rien ne sera sans lendemain
Un matin, un jour, tu verras
Ensemble, réuni, on réussira
Et cela sera le ralliement
Le cri du cœur, le contentement
Un matin, un jour, tu verras
Accent chantant, amitié, on distribuera
Soleil, mer, refuge amoureux, racine
Pour un espoir qui se dessine
Un matin, un jour, tu verras
La Copa Santa, on la chantera
De souche ou d'adoption du terroir
Point d'adieu mais un au revoir.
Mai commence; allongé sur le sable chaud recouvrant la grève
L'esprit vagabond virevolte, tout revient en moi, comme un rêve
Une grande farandole d'oiseaux défile, traverse, disparaît à travers cieux
Dans un nuage lent ou vif, poussé par un vent capricieux
Oiseau migrateurs, oiseaux de paradis, chouettes, hiboux, affreux rapaces
Tous représentent, dans un parcours sans fin, à travers l'espace
Un courant, une idée, un sens, contenus dans mes pensées
A travers un périple; des mots, des actes jamais encensés
"Migrateurs" symboles des ces allées et venues de la "Vie"
Faite tour à tour, de joie, tristesse, bonheur, malheur, "Envie"
"Affreux rapaces" les rappels pour ma mémoire parfois défaillante
"d'égoïsmes, privilèges, racisme ", et tares de notre époque peu brillante
"Hiboux, Chouettes" persécutés de toujours, représentatifs de cette "Classe laborieuse"
Toujours présente en mon coeur d'humain, par une sensibilité sérieuse
"Oiseaux de paradis" tableaux vivants de mon évasion fictive perpétuelle
Voyage vers une île lointaine, souvent évoquée, mais jamais actuelle
Ainsi note existence s'écoule, se dissipe comme un immense ramage
Cumulus, stratus et autres, brise légère pour être sans nuage
Précipitations d'averse, de neige, sombres à souhait pour couples malheureux
Le "Passé" un souvenir le "Présent" seul ou à "Deux"
Espérons que l'avenir, par les hommes, ne sera "Nuage Nucléaire"
Le "futur" ainsi sera heureux, serein dans une évocation linéaire.
H.M.
Juillet 1985
Dialogue amical entre deux personnages natifs du comté de Nice.
Conversation ordinaire, banale, mais ayant une résonance chantante, dans ce langage du patois du comté de Nice, mêlant des expressions à consonance occitane et parfois proche du provençal.
Le premier personnage sera appelé : Moussu Moure de Tantifla ( visage de pomme de terre)
Homme versatile, optimiste, un peu moraliste, au faciès serein, non ridé, en fait un visage lisse comme une pomme de terre (Tantifla).
"Es one ficanas ( c'est un homme curieux ) ma qu'es plen de judici e de bouan sen (il est plein de jugement et de bon sens)".
Le deuxième personnage sera appelé : Moussu Mourre de Mounina (visage de Guenon)
Ridé comme un singe (Mounina) tourmenté, mal dans sa peau, malheureux en famille.
"Es pichoun, redoun, couma una bouta, (il est petit et rond comme un tonneau de vin) a toujou la boufaissa (il s'essoufle facilement) es propi un viei bar-balucou"
" Bouanjou moussu Mourre de Mounina, aves marrida mina, ancuei
Bonjour monsieur visage de guenon, vous avez mauvaise mine aujourd'hui.
Bouanjou, moussu Morre de Tantifla, aves ben rasoun
Bonjour monsieur visage de pomme de terre vous avez raison
I la bila, n'en pouadi plus, n'i gros su lou piech, deveni paspignous
J'ai la colère, je n'en peux plus, j'en ai gros sur l'estomac, j'étouffe de rage.
E ben moussu Moure de Mounina, perque sies couma aco
Et pourquoi monsieur viage de guenon êtes vous comme cela.
E ben moussu Moure de Tantifla, a la maioun, toute va mau, i lou tremouloun, per vous dire touta aco
Et bien, à la maison, tout va mal, j'ai un tremblement pour vous dire tout cela
La mieu frema mi chercha des rougna, es una marrida bestia, e a li man traucada
Ma femme me cherche des disputes, c'est une mauvaise bête, et elle a les mains percées.
Lou mieu cat a des nieras
Mon chat a des puces
Lou liech matimounial a des sumias
Le lit conjugal a des punaises
La mieu testa pourta des pehoui
Ma tête a des poux
E lou resta de la familla es parie
Et le reste de la famille est pareil
Ma filha s'es maridat me un pelandroun qu'es gibous e a una testa de besugou
Ma fille s'est mariée avec un voyou, qui est bossu et a la tête écervelée
Ma bellamaira es un mourre de tola, a lou cuou couma una banastra
Ma belle mère est boudeuse et a le derrière comme un panier en osier
Ma bella fiha bate la barouna
Ma belle fille court le guilledou
Lou mieu felen fa que cherca toujou des mitas
Mon petit fils cherche toujours des maîtresses
E si marida souven sensa lou curat
Il cherche souvent les amours irrégulières sans le curé
N'i a que la mia felena qu'es fresca couma una rose
Il n'y a que ma petite fille qui est fraîche comme la rose
Es bella, pleina de gentillessa et caligna deja
Elle est belle, pleine de gentillesse et fleurte délà
Que poidi faire ?
Que puis-je faire?
Moussu Moure de Mounina, voules quauqui counseu des judici ?
Voulez vous quelques conseils judicieux ?
Laissa ana, laissa passa la mousca
Laissez aller, laissez passer la colère
Eyes lou couar sus la man, finisses d'estre roumpa bala
Ayez le cœur sur la main et ne soyez plus ennuyeux
Seres aloura plein de laissi mi esta
Vous serez alors plein de calme et de sagesse
Lou prouverbi es ben ver
Le proverbe est bien vrai
Cau pilha lou tem couma ven et li gens couma son
Il faut prendre le temps comme il vient et les gens comme ils sont
Que cerca de rougna, trouva de merda
Qui cherche la bagarre, qui a l'humeur massacrante, trouve ou récolte toujours des ennuis
E couma parla lou preire, anas d'intre la pas dau signour
Et comme parle le prêtre, allez dans la paix du seigneur
Aco mi fa plesi, moussu lou predicatore "Mourre de Tantifla" sies bouan couma lou pan, ai l'anima pleina de joya
Cela me fait plaisir, monsieur le prédicateur, vous êtes bon comme le pain et j'ai l'âme pleine de joie.
A si reveire
A se revoir
Henri Maria
Octobre 1993
Fable qui "souris" sans faute.
Il était une fois ( cela commence comme un conte mais cela pourrait être une réalité) Pierre, petit enfant sage, plein d'allant, se trouva, un jour atteint d’'une maladie infantile grave mais guérissable.
Son hospitalisation rendue nécessaire, il se retrouva dans une chambre toute blanche, sur un lit de douleur, mais avec des soins attentifs du personnel de la clinique et la présence affectueuse de ses parents.
Mais malgré tout, vu sa jeune vie, très triste et pénible pour son moral.
Le soir, il se retrouvait seul ( malgré la garde de nuit ) avec des pensées moroses.
Les jours et les nuits se suivaient ( avec peine et malgré l'espoir dans l'avenir).
Lorsqu'un matin, aux premières lueurs du jour, un petit bruit furtif, un glissement, se firent entendre au pied de son lit.
Après une recherche approfondie, une surprise l'attendait, une petite souris d'un blanc immaculé le regardait avec une tendresse inhabituelle de la part d'un tel animal quelques fois refoulée par les grands et les petits.
Puis surprise et étonnement pour l'enfant malade, une petite voix s'éleva vers Pierre et lui dit : " C'est moi la petite souris blanche qui te parle, car sur terre, je suis un animal minuscule, mais en réalité je suis ton ange gardien, délégué parle seigneur, pour te protéger et te permettre d'avancer vers ta guérison.
Dieu le père, dans son immense bonté m'a donné cette présence terrestre et la parole, pour ne pas t'effrayer et ainsi avoir chaque instant une amicale, secrète et fraternelle dose de courage. "
Après cette conversation étrange avec le petit malade, ce dernier par un sommeil réparateur se trouve plongé dans un rêve touchant à la réalité.
Semaine après semaine, cela se poursuivit une force bien heureuse pénétra son corps et son esprit.
Guérison et santé furent une fin heureuse, ainsi se termina cette fable.
Aussi le proverbe connut " On a souvent besoin d'un plus petit que soi " se trouva transformé en :
" On a souvent besoin d'une petite souris pour soi ".
Souhait très souvent proféré, recherché, rêverie
Tout pousse à trouver "l'Arbre de Vie"
Avec ses légendes et ses feuilles dorées
Dans un territoire rempli de fantasmes acerbes.
Jour après jour, toute mon existence durant
Mon esprit s'est attaché à ce rêve brûlant.
Rien n'est venu à part la réalité.
Partir pour tous, riches, pauvres, point de civilités
Plus j'avance dans l'âge et la vieillesse aidant
L'Arbre de Vie semblable à des charbons ardents
Est devenu pour moi avec regret '''Arbre de mort"
Que Dieu dans sa sagesse m'amène à bon port.
Une question m'obsède peut être à tort
Pourquoi joie, félicité, bonheur et beaucoup d'espoir
Si cela ne serait pas un "au revoir" ?
Allons mes frères ensemble pas de théorème,
Croyons à la présence de l'Etre suprême
Le Dieu réel est dans notre cœur
Chaque jour il nous apporte courage et bonheur
S'il y a des peines, essayons de comprendre.
A un moment, je crois, la paix doit s'étendre
La paix de sa conscience, la sérénité de l'âme
Cela sera pour moi, mon bien, ma propre réclame.
La vie s'écoule, passe, rapide, comme un train lancé à grande vitesse sur les rails des années, souvent rectilignes, parfois en courbes de détresse; puis la gare d'arrivée surgit, quelquefois brusquement, souhaitée, voulue ou bien destin, souvent sans se faire annoncer, sans sonnette d'alarme, au détours d'un chemin ou alors lentement, insipide, le long d'une pente abrupte, par un cas difficile le corps n'est rien. Il n'est que simple poussière, seule l'âme compte: Le "Père" là-haut, par sa grande bonté en fera le décompte: "Eternité" voilà un grand mot, souvent prononcé, j'en suis conscient, sans fondement aucun pour les athées, pour tous les croyants parfait quotient, question profonde que je me pose, presque avec la sérénité de l'âge, grave pensée intime, présente dans le sommeil. Serait-elle un simple présage, un appel du tout puissant, ou bien un sentiment religieux de mon enfance. Mais pour moi "Eternité" se traduit par cellule familiale et sa descendance, car notre vie, après le grand départ, continuera ainsi sans aucun renoncement et mon titre ne sera pas une fin, mais un vrai commencement.
Tourné vers l'infini profond, la nuit noire, les étoiles, l'horizon
Ma pensée s'éveille, remue, plus que de raison
L'esprit est tout, les ans ne sont que passage
Courts pour certains, pour d'autres le "Troisième âge"
Nous passons de l'école et son classique cartable
Pour une étape, d'aléas, de joie et du plaisir de la table
Croyant, laïque, bon, mauvais, simple ou libertin
Voilà notre sort, lié à notre inégal destin
L'existence est une gare : T.G.V., omnibus ou train de marchandise
Pour chacun, simple mortel, une loterie, qu'on se le dise.
Mais, naître est éternellement le chemin pour mourir
Dieu suprême ou nature, il faudra choisir
Mais mourir sera toujours renaître
Car l'un ou l'autre est notre maître
Revenus sur terre par résurrection ou métempsycose
Ou bien aux cieux, par autre cause
Homo-sapiens, voilà ton destin, réfléchis bien
Poète mon ami, tu sais qu'on n'est rien
Bonheur, joie, tristesse, ne seront que souvenir
Soyons solidaires, fraternels, pour un juste avenir.
Avril 2000
La vie est comme une source miraculeuse qui s'écoule vers la rencontre de deux cours d'eau d'amour conjugal, pour former un grand fleuve de tendresse, construisant un lit d'amour familial a des petits ruisseaux, le tout conduisant à une mer d'immenses bonheurs.
Voilà en terme poétique le chemin fluvial de notre destinée.
Cette vie, malgré les aléas, les tristesses mais aussi des bonheurs, nous conduira vers l'éternité.
Mars 1997
L'existence est la source de vie, qui forme un fleuve dont le lit est court ou long, alimenté par deux rivières, l'une remplie d'aléas, de tristesse, de détresse parfois, l'autre remplie souvent (heureusement) d'amour, d'affection, de tendresse, le tout formant un courant d'imprévus, au gré des jours, des années, pour finir sa course dans la mer de l'éternité.
Celle-ci (pour les croyants) sera réchauffée par les rayons ardents d'un soleil créé par le dieu tout puissant depuis son jardin d'Eden.
Pour les athées, elle sera stagnante et morte jusqu'à la fin des temps.
La vie est un vaste rêve
Longue, moyenne, courte ou bien brève
Aléas, soucis, tristesse, ennuis quelques fois malheur
Mais rempli souvent de grands bonheurs
Notre esprit se dessine lui même
Notre pensée est pleine de problème
Tout cela dépend de notre conscience
Non par l'égoïsme, ni la science
Dieu notre juge en est le maître
Nous permettra-t-il demain de renaître.
La vie est la plus grande comédie humaine
Inéluctablement, elle se poursuit, an, mois, après semaine
Parfois longue ou courte, avec bonheur ou calvaire
Aléas, tristesse, malheur, joie, ensemble ou bien solitaire
Peuple persécuté, malheureux, pauvre homo-sapiens quelle humanité
Que le dieu de chacun prône la solidarité
Le monde redeviendra bon, retrouvera l'arbre de vie
Le jardin d'Eden sera réalité et non envie
Philosophie, réflexion et simple vers d'un poète autodidacte
Par 84 printemps, vous prie d'en prendre acte.
Réflexions profondes d'un arrière grand père
Dés mon enfance, aujourd'hui plus que jamais, je veux savoir
A travers ma pensée, mon esprit cherche à le voir
Le dieu suprême, roi de l'univers, dont parfois je doute
Ai-je raison, je ne le crois, car mon cœur l'écoute
Parce que naître sur terre, avec ses joies et ses tristesses
Cela nous prépare par le bien de posséder un jour l'ivresse
De rencontrer (je l'espère) le père, prés de l'arbre de vie
Celui de la genèse, parmi le jardin d'Eden, grâce à la survie
Au crépuscule qui s'approche, l'infini n'est pas néant mais Rédemption
Que cela me serve d'exemple, de leçon, voilà ma question.
Humain, réfléchis, réagis, de tout côté on tue
Guerre, révolution, drogue, racisme : partout dans la rue
Crime, délation, assassinat, rien que du carnage
Un sursaut : entraide, social, avec beaucoup de courage
Organisons le bénévolat, l'amour du prochain, la solidarité
Avant d'appeler le tout puissant (pauvre humanité)
Avant que ses foudres ne descendent avec ses colères
Evitons cela, avec bonté, patience, cela pour repère
Bannissons : corruption, compromission, résultant de la politique
Ainsi la vie, malgré les aléas, sera sympathique.
Décembre 1994
Ne considères ta vieillesse que comme "écoulement du temps" et non comme un regret du passé.
Car tu ne pourras jamais, ni revenir en arrière, ni recommencer ta vie.
Si tu le désires, penses aux années écoulées en faisant le bilan de ta vie en espérant qu'il soit positif.
Quant à l'avenir : la création seule en dispose comme bon lui semble
Accepte en conséquence le présent comme il vient avec optimisme pour toi et avec bonté pour les autres.
Existe ce jour en refusant le poids du passé.
Ce dernier est aboli et ne le maintiens pas en vie
Chaque journée est une aube nouvelle et non un crépuscule déclinant
Repars donc à nouveau chaque matin en disant "cela sera plus parfait demain"
Sois calme, serein, de bonne humeur, charitable pour tous
Dis toi que les soucis quotidiens ne sont rien à côté des maladies et des misères humaines
Tu ne peux évidemment rayer de tes pensées les faits passés, mais tu peux les vider des mauvais souvenirs.
Alors, libre de souvenirs malheureux, tu retrouveras chaque journée qui vient le courage de vaincre l'adversité.
Villars sur Var le 01/07/1980
Recette de cuisine à l'ancienne
dite "électorale" de l'auberge des "gogos" à l'enseigne "prendre les vessies pour des lanternes".
Auberge située au carrefour dit "tantôt à droite, tantôt à gauche"
Acheter quelques arrières trains de "leaders politiciens" d'origine diverse
Choisir de préférence la race chevaline dite "de retour"
Les couper en morceaux de "bravoure soldatesque"
Les plonger dans de grands "pots de vin"
Ajouter un bouquet garni formé de graines de mafiosi, d'herbes sauvages
Saupoudrer de poivre de Cayenne dit "poudre aux yeux", de sel gros comme une imposition inégale, de pelures de discours dogmatiques et de quelques promesses non tenues.
Remuer vivement avec un gourdin de voltigeur Pasqualien.
24 heures après, lorsqu'il se dégage une odeur de procès malhonnête, verser l'ensemble dans une cocotte en papier fonctionnarisé.
Faire cuire à feu démoniaque, à une température parfois douce, parfois virulente d'un discours législatif, et ce, pendant le temps rapide d'une session parlementaire sur des problèmes sociaux.
Retirer le tout, disposer ce met sur un plat en argent frelaté.
Garnir avec des actions privatisées, de grosses légumes municipales, de cœurs de notables assoiffés
Placer le tout sur un panier de fibres journalistiques et servir sur une table d'orientation tendancieuse, à destination de clients voués à la vindicte publique.
Bon appétit boursier pour tous.
Cette recette préparée par le chef Maria, est à l'intention des futurs électeurs larmoyants et peut être indécis de 1998 et plus tard.
Elle a été tirée des mémoires culinaires de feu monsieur le marquis de Sade, roi incontesté de cette cuisine aphrodisiaque.
Voyage à travers les racines
Rêveries du poète de service
Racines des plantes : source de vie
Qu'elles poussent, poussent, s'étendent à l'envie
Racines carrées ou cubiques, obsession du potache
Courage, amis, à chacun sa juste tâche
Racines des dents, jeunesse attachante, bien sûr
Délivrent souffrance, souvent, quand vient l'âge mûr
Racines de cheveux, bien implantées ou galopantes
Touffues, éparpillées ou absentes, jamais très méchantes
Racines des mots, communes ou différentes parfois
Paroles méchantes ou de très bon aloi
Racines de pêche, résistant pour ligne attrape poisson
Plaisir calme, à user avec bon compagnon
Racines du terroir, attaches de stabilité profonde
Espérance d'avenir, pour communauté qui se fonde
Racines de mon pays provençal, merveilleux passé
Qu'elles se prolongent pour un acquis non dépassé
Racines de l'origine, du commencement jusqu'à l'éternité
Merci, "Anciens" pour nous, de l'avoir mérité.
H.M.
Octobre 1990
Maison de Provence
Un récit très "Chouette"
Il était une fois, un septuagénaire, au moral équilibré, à la mentalité jeunette, à l'allure gaillarde,
Trois façon d'être, le maintenant, pour le présent et peut être pour le futur dans une certaine sérénité :
Un plaisir d'autodidacte poétique d'écrire des vers, une joie de flâner, à travers bois, de parcourir les sentiers, et de sentir la lavande ( car il vivait le crépuscule de sa vie dans sa douce Provence) et un amour pur et lyrique pour deux oiseaux rapaces nocturnes, souvent décriés par la méchante rumeur et la bêtise humaine.
Je veux nommer ainsi : La chouette avec ses bons gros yeux attachants,
· · · · · · · · · · · · · · · · Le hibou avec ses aigrettes, garnitures charmantes de dame nature.
Qui n'a pas entendu, lors d'une halte dans une clairière, à l'orée d'un bois, un soir d'automne, un hibou qui ulule, n'a jamais reçu ce choc auditif formant la trame d'une symphonie pastorale.
Le vieux monsieur continuait la route des ans, remplissant son parcours par des écrits et des dessins naïfs à la gloire des deux volatiles.
Cela constituait un rêve peut être enfantin, mais compensateur sur le déclin de sa vie terrestre.
Or, un soir d'été, ou la senteur des champs se mêlait aux bruits de la nuit, parcourant, à pas mesurés, un coin de forêt provençale, il s'arrêta surpris au pied d'un buisson d'arbrisseau sauvage.
Un grand bruissement d'aile, plusieurs appels significatifs, lui firent relever sa tête blanchie par la rigueur du temps.
SURPRISE !!!
Une petite voix sortant d'une branche touffue se fit entendre :
"Cher monsieur, cher monsieur, ne soyez pas étonné, c'est moi la chouette des bois, qui vous parle, oui je dis bien madame chouette et mon ululement vous est compréhensible car votre cœur est bon pour moi.
Si je suis audible la raison en est simple : j'ai découvert depuis longtemps vos rêves, vos fantasmes, en me posant souvent par une belle nuit étoilée, sur le bord de votre fenêtre. J'ai appris à lire dans vos pensées intimes et j'y ai vu apparaître les grands maux de la civilisation moderne ( égoïsme, brutalité, racisme) et que la chair est blessée au plus profond de votre être.
Cher monsieur, malheureusement, il en a toujours été de même. Cela dure depuis la crucifixion de Jésus Christ.
Même notre espèce a été persécuté par les hommes, il fut un temps ou les paysans, remplis d'une croyance erronée, nous prenant pour des oiseaux du diable, procédaient comme pour le martyr du fils de dieu, en nous clouant aux portes des fermes.
Mais un jour prochain viendra, où des hommes de bonne volonté pourront enfin dire "Aimons nous les uns, les autres".
Sur ces paroles apaisantes, un sourire apparu sur le visage ridé du vieil homme et une lueur de joie illumina ses yeux embués de larmes.
Ce dialogue dura, dura, des années. Les quatre saisons se succédèrent avec leurs peines, leurs joies et leur aléas.
Dame chouette, hibou le gentil dameoiseau et leurs descendants étant toujours au rendez vous, un jour la bonne conscience reprit ses droits et l'égoïsme fut vaincu.
Alors le cycle de la vie et de la mort fût bouclé.
Par une soirée d'automne, baignée d'une douceur céleste, peinte de couleurs mordorées, vaincu par les ans, le vieillard, assis sur un tas de feuilles déjà jaunies par les prémices d'un frimas précoce, ferma ses yeux usés par de longues veillées laborieuses, écouta une dernière fois le langage de ses amis ailés, lui murmurant avec des tonalités touchantes, non pas un adieu, mais un " Au revoir".
Alors, l'âme rassérénée du vieil homme, partit vers le paradis du rêve, où règnent la chaleur du cœur et la fraternité pour toute la création.
H.M.
1985
Deux miroirs se rencontrent :
Le premier dit à l'autre : tu es bien fier
Le deuxième répond : il y a de quoi, on me regarde toute la journée.
Deux radis se rencontrent :
Le premier dit à l'autre : tu as bien triste mine
Le deuxième répond : j'ai rencontré monsieur beurre, je vais être sûrement croqué.
Deux tableaux se rencontrent :
Le premier dit à l'autre : tu as l'air tout chaviré
Le deuxième répond : c'est normal, j'ai le vertige, je suis pendu dans le vide nuit et jour.
Deux rideaux métalliques se rencontrent :
Le premier dit à l'autre : tu as l'air fatigué
Le deuxième répond : j'en ai marre de monter et descendre
Deux pédaliers de vélo se rencontrent :
Le premier dit à l'autre : tu es bien efféminé en ce moment
Le deuxième répond : c'est ma nature je fais parti de la pédale.
Deux jardinières de balcon se rencontrent :
La première dit à l'autre : tu as mauvaise mine
La deuxième répond : c'est exact, car je n'ai jamais de chance, je manque de pot.
Deux steaks se rencontrent :
Le premier dit à l'autre : tu es blessé
Le deuxième répond : bien sûr, je suis saignant.
Deux bibliothèques se rencontrent :
La première dit à l'autre : tu es amaigrie, tu as fait un régime
La deuxième répond : en effet, j'ai perdu déjà 20 livres.
Deux télévisions se rencontrent :
La première dit à l'autre : tu as mauvaise mine
La deuxième répond : oui je le sais, j'ai perdu mes couleurs.
Deux portes se rencontrent :
La première dit à l'autre : tu es en colère
La deuxième répond : oui, je crie, je grince.
Deux armoires se rencontrent :
La première dit à l'autre : tu as l'air déprimée
La deuxième répond : oui, j'ai le stress, aussi je craque.
Deux ampoules électriques se rencontrent :
La première dit à l'autre : tu as l'air bien excitée
La deuxième répond : c'est normal, tous les soirs, je suis allumée par un charmant jeune homme.
Deux couteaux se rencontrent :
Le premier dit à l'autre : tu joues toujours aux jeux de société
Le deuxième répond : de plus en plus, penses donc, c'est moi qui coupe.
Deux fauteuils se rencontrent :
Le premier dit à l'autre : tu es tout chancelant
Le deuxième répond : malheureusement je sors de clinique, j'ai été amputé d'un pied.
Une jambe de cycliste rencontre une jambe de marcheur :
La première dit à l'autre : quelle sorte de viande mettons nous dans un pot au feu
La deuxième répond : par une évidence normale : du jarret bien sûr.
Deux mains se rencontrent :
La première dit à l'autre : quelle est ton opinion politique, moi je suis de droite
La deuxième répond : obligatoirement, moi je suis de gauche.
Deux bras se rencontrent :
Le premier dit à l'autre : comment pouvons nous sortir de cette manifestation
Le deuxième répond : en jouant des coudes
Deux souffles se rencontrent :
Le premier dit à l'autre : alors tu es à la retraite
Le deuxième répond : oui, je ne travaille que pour les anniversaires
Deux fourchettes se rencontrent :
La première dit à l'autre : tu vas toujours au dentiste
La deuxième répond : souvent, depuis que j'ai perdu une dent.
Deux cuillères à soupe se rencontrent :
La première dit à l'autre : ta petite fille n'a pas l'air contente
La deuxième répond : c'est normal, elle est méchante, aussi je l'ai privée de dessert.
Deux tables de pique-nique se rencontrent :
La première dit à l'autre : ton métier te plaît
La deuxième répond : oui, car je me pli à tout
Deux matelas se rencontrent :
Le premier dit à l'autre : tu n'as plus la forme
Le deuxième répond : non, on m'a séparé de mon meilleur ami "le sommier", lui avait toujours le moral et du ressort.
Deux nuages se rencontrent :
Le premier dit à l'autre : alors ta fille vient te voir plus souvent
Le deuxième répond : non, elle passe comme un éclair.
Deux autos se rencontrent : elles n'ont rien à dire, car elles vont à la casse.
Deux pommes de terre se rencontrent :
La première dit à l'autre : tes finances vont mieux
La deuxième répond : non, de plus en plus mal, je suis toujours dans la purée.
Deux golden se rencontrent :
La première dit à l'autre : tu es toute pâlotte
La deuxième répond : en effet, je viens d'avoir un malaise, je suis tombée dans les pommes.
Deux arbres se rencontrent :
Le premier dit à l'autre : tu fais de la généalogie maintenant
Le deuxième répond : oui, je cherche mes racines.
Deux pèse-lettres se rencontrent :
Le premier dit à l'autre : alors viens tu témoigner au tribunal ?
Le deuxième répond : non, car je ne suis pas une balance.
Deux téléphones se rencontrent :
Le premier dit à l'autre : vous êtes tout mouillé
Le deuxième répond : bien sûr, à force d'entendre "allô" "allô", je m'y suis jeté.
Deux tanks militaires se rencontrent :
Le premier dit à l'autre : alors tu n'es plus écologiste
Le deuxième répond : non, car ils veulent détruire toutes les chenilles
Un camping-car et une caravane se rencontrent dans un camping :
Le premier dit à l'autre : je quitte le camps car n'étant pas pédéraste, il y avait trop de tentes.
Le deuxième répond : moi aussi je le quitte car le terrain étant planté d'ail et n'étant pas lesbienne, il y avait trop de gousses
Une cuisinière électrique et un four à gaz se rencontrent :
Le premier dit à l'autre : je suis traumatisé constamment car ma vie ne tient qu'à un fil.
Le deuxième répond : pour ma part je suis en pleine forme, je tourne à plein gaz.
Deux terrasses se rencontrent :
La première dit à l'autre : je dois être sexy car tout le monde me dit "il y a du monde au balcon"
La deuxième répond : moi je suis coquine car j'ai la main courante malicieuse.
Deux montagnes se rencontrent :
La première dit à l'autre : je suis appelée à de hautes fonctions, je serai donc au sommet
La deuxième répond : moi je suis contente car les routes et les chemins sont heureux, ils montent vers moi enlacés.
Deux jardinières se rencontrent :
La première dit à l'autre : je suis incapable de tout, je manque toujours de pot
La deuxième répond : moi je suis toujours embourbée, entourée de vase.
Un mandarin partit un jour dans l'au-delà.
Il arriva d'abord en enfer.
Il y vit beaucoup d'hommes,
attablés devant des plats de riz;
mais tous mourraient de faim,
car ils avaient des baguettes longues de deux mètres,
et ne pouvaient s'en servir pour se nourrir.
Puis il alla au ciel. Là aussi
il vit beaucoup d'hommes attablés
devant des plats de riz;
et tous étaient heureux et en bonne santé,
car eux aussi avaient des baguettes longues
de deux mètres,
mais chacun s'en servait pour nourrir celui qui était
assis en face de lui.